jeudi 30 août 2007

Le Camp Sullivan&Lortie


Emilien est venu nous rejoindre avec Michèle sa maman et Patou son chum. Ok, ça a pris du temps et bien des péripéties mais ils sont enfin arrivés sains et saufs! Les pauvres se sont perdus sur la route et se sont retrouvés dans un petit village perdu, plus près de leur lieu de départ que d'arrivée. Si ça ne suffisait pas, leur remorque a eu bien de la misère sur les routes de gravelle et Patou a du jouer d'ingénuosité pour la rafistoler en cours de route.

Nous avons vite oublié ces déboires ! Emilien était tellement heureux de revoir son grand chum Philippe. Nous avons eu ben du fun toute la gang: pêche sur le lac avec le canot (Patou était pas mal fier avec son grooooos brochet!), grandes conversations autour de mie de pain avec nos amies les pies, toasts sur le poele a bois dans la tente de prospecteur, popotte d'inspiration zen, bricolage, détente dans le hamac au bord de l'eau, les plaisirs de la vie dans le bois...
Le temps d'une journée, nous avons mis nos efforts en commun pour récolter suffisament de bleuets pour que Miloo puisse s'offrir LA console de jeu du moment, la Wii. Emilien peignait les plants de bleuets avec une belle motivation! ;) Une belle journée ben l'fun! Nous avons mangé des bleuets, et encore des bleuets, des bleuets nature sur le plant, des bleuets en confiture, des gateaux aux bleuets, des toasts a la confiture de bleuets, ... Nous en avions les dents toutes bleues!

Nous avons également fait de belles rencontres, notament avec Marc-André et Séréna (à droite sur la photo de groupe). Ils sont arrivés un soir pour faire escale au bord du lac, avec une poêlée de vesses de loup, ces petits champignons blancs que l'on trouve sur le bois en décomposition. Très très bon... Merci les amis, pour les champignons et surtout pour les belles histoires au coin du feu.

Merci à tous pour ces beaux moments! Et merci Michèle pour ton message qui nous a bien ému (je ne résiste pas à l'envie de l'afficher ici):

Salut Diloo et compagnie!

Géniales les photos. Quelques-unes en particulier m'ont fait rire... et elles éveillent d'autres souvenirs, aussi beaux et drôles. Domage que nous n'ayons pu vous envoyer une photo de la remorque et de son pneu crevé, et de la rencontre en un lieu plutôt improbable avec Marc-André et Serena pour constater la déchéance de la pauvre... de rigoler un peu de son sort et d'écouter d'autres histoires merveilleuses sur un coin de rue au km 0, entre autre une technique de tri pour les bleuets (rien de moins que merveilleuse) et en voici la méthode testé et approuvé par la branche Val-Davidoise de vos parents et amis:
-mouiller une serviette de plage et l'étendre sur un plan incliné (genre plywood).
-déposer 3-4 tasses de beluets en haut et admirer le travail se faire tout seul tandis que les beaux beluets déboulent sur une nappe propre ou un très grand récipient, et recommencer jusqu'à épuisement des stocks.
-secouer la serviette une fois de temps en temps quand même... (plus souvent que ça, c'est mieux).
Maintenant nous avons une bonne réserve de confiture pour l'hiver et une petite réserve pour tenter une recette d' inspiration plutôt zen: ketchup aux fruits con azuleros. Faudra l'essayer ensemble, et Philippe (Philou?) est invité (à vie) chez nous!
Autre nouveauté: une Wii........ Émilien m'a dit qu'il était tellement exité qu'il en avait mal au coeur au magasin. Quand il sera plus grand, sa Wii lui rappellera surement ce moment merveilleux que nous avons partagé à Parent; ces retrouvailles avec Philippe, dormir avec un papa qui pue, les bricolages sur la natte avec Diloo, la cueillette, les vesses de loup, les oiseaux, la bête, la bécosse, vraiment c'était merveilleux!

Bye les amis,
Michèle XXX

jeudi 16 août 2007

Le temps des Beuluets

Après une pause de 2 mois à Montréal (merci Peo!), nous décidons finalement de nous diriger vers le Nord pour faire la récolte des Bleuets. Philippe, un ami rencontré au Mexique, nous avait raconté que c'était pas mal payant comme activité. Une bonne idée pour allier l'utile à l'agréable: la vie dans le bois commençait à nous manquer et c'est le coeur léger que nous avons refait un brin de toilette et check up à notre Casa Burrito. Nous l'avions laissé chez Ti Oui le temps de notre séjour en ville.

Nous voilà donc à Parent, dans l'bout'du bout', là ou les cèdres ne poussent plus. Le pays des orignaux et des ours, la vie sauvage pour vrai. Pendant des décennies la ville n'était reliée que par sa ligne de chemin de fer qui déservait les moulins à scie de la région. C'est un tout petit village, perdu au bout d'une longue route de gravelle, on en mange de la poussière. Quand un camion nous arrive dans la face, la poussière est tellement dense, qu'on est aveuglé et qu'il faut nous arreter.



C'est l'été et pourtant on sent que le climat est dur ici. Le vent souffle par bourrasques sifflantes, comme dans les westerns! Les gens peuvent être fiers d'arriver à faire pousser deux fleurs, trois légumes dans leur petit carré de terre. Les bibittes, elles, sont dans leur royaume! Et bien évidement, je me suis faite dévorer! Me trouvez-vous belle avec mon oeil en patate? Ca m'a rappelé des vacances en Italie quand j'étais petite, j'arretais pas d'avoir les paupieres ou les levres toutes gonflées! Heureusement, tout est revenu a la normal... Rassurez-vous!


Quel plaisir de revoir notre chum Philippe! Il construit des maisons en bois rond, facon scandinave. C'est vraiment beau. Pat et moi avons décidé de nous en construire un, dès que nous aurons trouvé le terrain de nos rêves.


Nous avons installé notre van au bord du Lac Lajoie à une trentaine de kilomètres au nord de Parent, au beau milieu des bleuets, notre lieu de travail. Nous passons nos journées à silloner les buchers à peigner les plants de bleuets. Je n'en ai jamais vu autant de ma vie! et pourtant les habitués sont étonnés et décus d'en voir si peu cette année. Nous arrivons à en ramasser en moyenne 200 livres par jour, ça fait du bleuet!

Les premiers jours ont été assez difficiles pour le dos et les mains, mais nous nous endurcissons. Pat a des bras de Popeye!


Nous aimons tellement ça vivre au beau milieu de la nature! Nous sommes juste au bord d'un lac donc Pat va à la pêche, il a eu un doré hier. Nous le dégusterons ce soir surement.
Nous avons aussi ben du fun avec une famille de 4 geais gris. Ils ont compris que nous étions un vrai garde-manger et ils nous rendent visite plusieurs fois par jour. Pat réussi même à les appeler en sifflant! C'est vraiment cool de les voir arriver. Ils ont maintenant l'habitude de nous voir et s'enhardisent à venir nous manger dans la main. Parfois, ils s'attardent un peu, en nous regardant droit dans les yeux. Vraiment hot!

Nous aimons ça le temps des beuluets et c'est sur, nous reviendrons l'annnée prochaine!

jeudi 31 mai 2007

Fumage de la truite

Voici notre dernière innovation: un fumoir!

Nous essayons de nous passer de cooler (glacière) et donc de produits trop facilement périssables. Nous avons tous oublié qu'il fut un temps ou les réfrigérateurs n'existaient pas et que les hommes trouvaient d'autres moyens de conservation de la nourriture, entre autres, le fumage.

Tout d'abord, ça vous prend un pêcheur qui vous ramène de jolis poissons, comme cette magnifique truite mouchetée.

Coupez-la en filets et recouvrez les d'une couche de sel et de sucre. La chair du poisson va dégorger, et le fumage en sera accéler. On peut parfumer le sel avec des épices ou des herbes.

Après environ une heure, le poisson être prêt à se faire boucaner. On le place dans le fumoir. Le notre est artisanal. Nous avons récupéré un petit meuble de chevet sur le bord du chemin. Pat lui a mis une porte en bas et a inséré une grille dans le tiroir du dessus et notre fumoir est prêt à remplir ses fonctions de boucaneux!

Dans la partie inférieur du fumoir, on met des braises bien rouges que l'on étouffe avec des copeaux de bois (pas de résineux surtout!). Attention, il ne faut pas qu'il y ait de flammes. C'est là toute la difficulté du fumage.

Après une heure de lutte entre flamèches et boucane, nos filets ont changé de couleur, comme recouvert d'une fine couche de cire jaunâtre. La chair elle reste bien rose. C'est débilement bon!

Le but du fumage est de conserver longtemps les aliments; mais c'est tellement bon qu'on n'en fait que quelques bouchées. Encore!

Pat, c'est quand que tu vas pêcher?

lundi 28 mai 2007

Mobilier naturel


Avec un peu d'imagination (en fait j'ai pris modèle sur une chaise mexicaine) et beaucoup de patience, je me lance dans la confection de mobilier de jardin. ;) Quelques coups de scie, quelques clous et de la corde et hop! voici un fauteuil naturel et confortable. Enfin, il me reste encore quelques retouches à faire, mais je suis pas mal fière du résultat quand même....

samedi 26 mai 2007

Sur la piste des Outardes

Le Mexique, c'est magnifique, mais l'appel du printemps Québécois a eu raison de nous (besoin de travailler aussi...). Après le départ d'Emilien, nous n'avons trainé au pays des tortillas. En 9 jours, nous avons traversé le Mexique (en partant de Tulum) et les USA. Nous aurions pu rentrer plus vite,mais notre Casa Burrito nous a fait un coup de calcaire en arrivant au Texas; ce qui nous a retenu 24h dans un garage de Body shop.

Nous voila donc rentrés depuis presque 3 semaines. Le printemps est là, les outardes sont revenues elles-aussi. Même les colibris! Nous avons dressé notre camp au bord du Lac en Coeur, bien connu de Pat pour y avoir pêché avec son grand-père étant petit. Nous avons monté notre soucoupe satellite au bord de l'eau, ce qui nous permet de travailler en pleine nature. Ca marche pas mal mieux qu'au Mexique même si tout n'est pas encore parfait.

Nous vivons le plus simplement possible, d'amour et d'eau fraiche presque. ;) Je fais même mon pain, sans four! Pat pêche la truite et nous nous faisons dévorer par les bibittes! La vraie nature!

Je vais essayer de continuer à donner des nouvelles régulièrement sur le blog et d'y mettre quelques photos, si Internet me le permet évidement...

A la prochaine!

dimanche 22 avril 2007

Miloo au Mexique

Voici un résumé en images du séjour de Miloo au Mexique...

CANCUN

Arrivée d'Emilien. Son papa était bien nerveux en attendant son fiston à l'aéroport de Cancun, vraiment cute....



TULUM

Le chef en plein travail. Au menu, camerones con mucho ajo (crevettes à l'ail). Miam! 10 $ le kilo, nous nous sommes gavés.


A Tulum, au bord des Caraibes...


Premieres leçons de Hamacasutra. Emilien comprend vite et avec un peu de pratique, il deviendra un vrai expert...


Les pompiers (Bomberos) de Tulum:


Au Grand Cenote près de Tulum. De l'eau douce d'un bleu profond, des petits poissons multicolores.


PALENQUE

Un singe hurleur. Bon, ce n'est qu'un poster mais nous n'en avons jamais vu en vrai. Dommage.



Dans la jungle (la selva) des Chiapas.


Un scorpion sur le bras du courageux Vinicio (es no facil...)


Ruines de Palenque:



A LA PALAPA

Nous sommes arrivés au Maya Bell qui a vite été envahi par des familles de Mexicains. Nous nous sommes réfugiés un peu plus loin, à La Palapa pour plus de tranquilité. Nous y avons loué une cabane sur pilotis au dessus d'un étang à grenouilles. Les singes hurlaient fort, les grenouilles encore plus, tout un concert tous les soirs.


MISOL-HA

Une cascade impressionante au milieu de la jungle. Un sentier longe la falaise, derrière la chute et nous mene vers une grotte dans laquelle coulent d'autres cascades mais dans le noir total.