lundi 26 mars 2007

Des Chiapas aux Caraibes

Pas trop de connection internet ces derniers temps. Pas le temps d'écrire un long message mais je vous laisse quelques photos prises ce mois-ci...


Notre palapa au camping Maya Bell à Palenque, hamacs-amis-détente (lots of love to Africa & Magic!):




Chutes Agua Azul, magnifiques mais bourrées de touristes:





Ruines Maya de Palenque, visitées avec nos amis Kiran & Seb (maaaagique):

Après Palenque, direction Tulum avec nos amis. Décor de carte postale. Emilien vient nous rejoindre demain au paradis (on a ben hâte de te voir tibout!):


Initiation au snorkling dans au Grand Cénote, près de Tulum. Trop bon, il me tarde de recommencer! eau d'un bleu profond, plein de petits poissons multicolores, une belle expérience.




Visite du site de Coba, dans la jungle près de Tulum. Vertiges en haut de la pyramide...



A bientôt Carole ;) & Seb!

A demain Miloo!
Une pensée toute spéciale accompagnée de mille becs à nos grand-parents. On vous aime fort.

lundi 5 mars 2007

Palenque

Nous arrivons à Palenque en fin de journée, dans une chaleur humide éprouvante. Pat est fatigué mort après toute une journée de route. Nous faisons une pause dans le premier resto croisé (Pat leur devrai sa première turista) et rencontrons une gang de hippies sympathiques : ils nous indiquent un terrain de camping pas cher sur la route des ruines, Maya Bell.

Nous sommes ici depuis 5 jours maintenant. Nous avons fait plein de belles rencontres et c’est vraiment pas cher pour un endroit de rêve, à la lisière de la jungle, piscine, douches chaudes, belle ambiance. Nous entendons les singes hurleurs tous les jours : fou comme cri, plus près du fauve en colère que du chimpanzé! Eloi en a vu toute une famille ce matin, tout près de sa tente. Je suis curieuse de voir la tête qu’ils ont, il parait qu’ils ont la bouche toute ronde!

Des gens du camp organisaient un party ce samedi, excellent. Plein de beau monde, du bon son, bel effort de déco (j’ai même participé à la création d’un grand capteur de rêve), quelques schtroumpfs, des danseurs de feu, comme à la maison! Il ne manquait que le chaï de Jess, et les amis.

Nous avons donc décidé de nous poser encore un peu ici. La région est vraiment belle : cascades, ruines maya, jungle, nous avons encore tout plein de découvertes à faire dans le coin. Sis, tu capoterais sur les fleurs ici et pourtant c'est l'hiver. Nos amis Kiran et Seb devraient nous rejoindre d’ici une bonne semaine. Nous avons ben ben hâte de vous revoir les amis! Nous pensons même faire venir Miloo dans le coin, son âme d’explorateur serait comblée. Gros gros becs Miloo!

D’un paradis à un autre

Catemaco est le genre d’endroit ou l’on sait quand on arrive mais jamais quand on repart : un genre d’hôtel California à la mexicaine. A chaque fois que nous décidons de lever les voiles, nous découvrons un nouvel endroit magique qui nous fait reculer notre départ.

Le carnaval de Veracruz terminé, les touristes se sont mis à pulluler dans les rues de la petite ville ou nous nous sentions si tranquilles.
Nous allons donc nous réfugier pour quelques jours à Bahia Escondida, une baie cachée de l’autre bord du lac. Le camp n’est accessible qu’à pied, donc nous restons sur le stationnement au bord de l’eau les deux premiers jours : ça nous a permis de partager d’agréables moments avec les pêcheurs du coin. Ils étaient tous bien fiers de nous faire goûter leurs spécialités locales : l’un nous apportait des tegogolos (escargots-coquillages), l’autre des bébés écrevisses aspergées de citron vert, ou encore des topotes. Comme nous n’étions pas équipés pour faire frire ces petits poissons, Pablo nous suggère d’aller voir sa mama, qui saura les apprêter comme il faut. Soirée plus qu’exotique en compagnie de toute la petite famille de pêcheur, dans la cabana à coté. Mémorable.



Le lendemain nous finissons par franchir les 400 mètres qui nous séparent du camp de Bahia Escondida. Nous ne sommes pas déçus. Paillottes au bord du lac, tenu par Sacha, un hippy pur laine, et sa fille Melodie. C’est vraiment l’endroit idéal pour se ressourcer, faire des partys entre amis, établir une petite communauté au milieu de la nature. Débile.



Nous y retrouvons Eloi, un francais de 20 ans sur la route depuis bien plus longtemps que nous et Chloe, une suissesse baroudeuse et vraiment cool (nous espérons que nos chemins se recroiseront un jour Chloé). Nous les avions rencontrés à tour de rôle la veille alors qu’ils s’en allaient faire des emplettes en ville. L’endroit est tellement sympathique que nous y restons plusieurs jours. Nous tombons bien, Sacha organise un party pour les 15 ans de Melo : fête bien colorée, plats savoureux, musique mexicaine, pas mal cool.



Ces quelques journées à la Bahia Escondida nous ont bien reposés et nous sommes prêts à reprendre la route.

Nous embarquons Eloi dans notre Casa Burrito : il s’en va dans les Chiapas comme nous. Sacha nous conseille de suivre la côte du Golfe, via une langue de terre coincée entre la lagune et l’océan. L’endroit est certes magnifique, à première vue c’est le paradis : plage déserte et palmiers rien que pour nous, une vraie carte postale. Mais nous réalisons assez vite pourquoi les touristes n’ont pas encore assailli la plage : des milliers de brûlots se jettent sur nous sans relâche de la nuit. Nous sommes contraints d’évacuer la van pour monter la tente en toute urgence sur le sable mouillé, au grand vent. Là ils nous laissent finalement quelques heures de repos. Le matin, d’un commun accord, nous fuyons la plage que nous avons renommée Laguna Del Bruleros.


Des portions de la route se sont effondrées, les véhicules sont obligés de passer sur le terrain des gens qui font payer un péage; à chaque nouvelle maison ou presque, une corde se tend entre 2 palmiers nous forçant à arrêter et payer la somme réclamée, contribution à l’entretion des routes avec des écorces de noix de coco je suppose. ;) Les habitants de la Lagune se sont trouvé une belle source de revenu; nous en étions stupéfaits et amusés à la fois. Vraiment dépaysant.

Eloi fait dire à Suzanne que ses confitures de piments sont vraiment délicieuses. « C’est ma découverte de la semaine! » dit-il. Il faudra lui envoyer la recette.